Article extrait du Reflet économique 2022 – Journaliste Valérie Maynard

Ce réseau d’experts, de coachs, de mentors et d’entrepreneurs chevronnés qui s’est greffé à InnoHub fait partie intégrante de l’accompagnement offert. Des partenariats avec des organisations ont aussi été développés, par exemple avec INÉDI, un centre collégial de transfert de technologies intégré au Cégep de Lanaudière à Terrebonne, devenu un partenaire stratégique important, ou encore la Société de développement international de Lanaudière (SODIL), sachant qu’une majorité d’entreprises hébergées vise le marché international. Ces partenariats donnent accès à un partage élargi d’expertises.

Vers un accroissement de l’offre

En poste depuis le mois d’avril, le nouveau chargé de projet Hammadi Sahli parle avec enthousiasme de son travail. « Mon rôle vise le développement et l’accélération de sociétés émergentes par le biais d’un accompagnement à valeur ajoutée. Ce sont essentiellement des entreprises qu’on appelle des start up à caractère innovant qui fabriquent, par exemple, des batteries et des recharges électriques pour le domaine manufacturier. Nous avons aussi des entreprises en technologies de l’information, une en biotechnologie et une autre qui se spécialise dans le domaine solaire. Celle-là, elle vend déjà en Afrique. Nous l’accompagnons dans sa structure de vente de commercialisation sur le marché africain », explique-t-il.

Fort d’un parcours de plus de 20 ans dans le service aux entreprises, comptable de formation et financier par expérience, dit-il, M. Sahli accompagne les entreprises émergentes sur tous les plans. « L’accompagnement est l’élément le plus important. Je prends le temps nécessaire pour comprendre les besoins des entrepreneurs. Souvent, ils connaissent leur destination et mon rôle est de les aider à déterminer comment ils vont s’y rendre. Ensemble, nous établissons un plan de match », résume-t-il.

Centré sur l’entrepreneur avant l’entreprise, M. Sahli écoute, alimente la réflexion et encadre le cheminement. « Souvent, il est seul, surtout quand il s’agit d’une start up. Alors, j’écoute, je prends connaissance de son domaine et, ensuite, je traduis en chiffres ses besoins en ressources humaines et matérielles. »

Les incubateurs d’entreprises existent un peu partout à travers le Québec et sont le reflet du tissu économique de leur région, juge M. Sahli. « La plupart des incubateurs sont très orientés vers les technologies de l’information. Le nôtre se distingue grâce à des entreprises manufacturières qui se spécialisent en nouvelles technologies, comme l’énergie solaire, la biotechnologie et même l’agriculture verticale. »

Dans un monde où l’attractivité est un vecteur de réussite, InnoHub La Centrale se démarque et se positionne. L’heure est maintenant à réfléchir à l’accroissement de son volume et au rehaussement de sa capacité d’accueil. « Nous réfléchissons à un plan d’expansion. C’est un gros défi et nous en sommes bien heureux, mais nous avons encore plusieurs options à évaluer », termine M. Sahli.